C’est très dur pour moi d’écrire cet avis surtout à 4 h du matin et encore toute chamboulée par ma lecture. Non pas que le sujet me gêne, bien au contraire, mais simplement parce que je n’ai pas les mots pour le dire et pourtant, ils coulent d'eux même hors de ma tête.
Depuis le début de l’année, je vais de coup de cœur en coup de cœur et cette histoire de Max Vos vient d’en faire partie. Vraiment partie.
« Rentré à la maison » est deux histoires en une. Celle de Carl et Matt et celle de Carl/Matt & Carter. Nous apprenons que Carter pour les besoins de son travail, dois interviewer les deux hommes. Un couple pas comme les autres pour ainsi dire. Et quand je dis un couple pas comme les autres, c’est pas comme les autres. Car Carl et Matt ne sont autres que père et fils. Et c’est là que je vous vois venir. Oui cette histoire parle d’inceste ce qui peux être dérangeant et dégradant pour certaine personne et je respect leur choix, mais pour moi ça ne l'est pas. Et je vais vous dire pourquoi.
Dans cette histoire nous avons un père et un fils qui ont des relations physiques, mais ce n’est pas ça à mon sens le plus important. Non. Le plus important c’est l’amour qui lie les deux hommes. Car on parle d’amour. Du vrai. De celui qui vous transperce le cœur et qui vous détruit quand l’être cher disparaît. Et à aucun moment, je n'ai penser que c’était un père et un fils. Pour moi ce n’était que deux hommes comme tout le monde qui s’aimaient comme n’importe quel couple.
On parle de l’amour d’un père pour son fils et vice versa. On parle d’un amour interdit. Mais c’est beau. C’est magnifique. C’est… je n’ai pas vraiment les mots pour vous dire à quel point les émotions sont fortes. Plus particulièrement quand Carter interviewe séparément Carl et Matt. On sent cet amour qui les lie et… d’une certaine façon, on aimerait être là, avec eux. Pour pouvoir ne serait-ce que les voir. Pour pouvoir ne serait-ce que le toucher du bout des doigts.
On parle d’un père qui après avoir découvert ce qu’il a fait à son fils lors d'une soirée sans savoir que c’était lui, regrette et qui lutte pour son attirance qu’il ressent pour son fils.
On parle d’un fils qui aime son père depuis son adolescence et qui a tout fait pour oublier celui-ci. D’un fils qui va se battre pour qu’enfin son père accepte cet amour-là. Un amour qui sera renforcé avec l’arrivée de Carter dans leur vie.
Max Vos a su avec cette histoire, avec ses mots décrire non pas un inceste, mais simplement un amour entre deux hommes. A décrit qu’il n’y a pas de honte d’aimer et d’être aimer par la personne de notre choix.
Les scènes d’amour entre les trois hommes sont magnifiquement décrites et dans leur intégralité. Sans tabou. Sans honte. Avec un érotisme qui m’a laissé toute chose notamment la scène de hamac. Bon sang, je n’ai jamais été aussi heureuse d’en lire une.
Le regret qui j’ai eu c’est que j’aurais aimé une scène d’amour uniquement entre Carl et Matt. Sans Carter pour regarder.
Et la fin… je n’ai jamais autant pleuré pour un livre, parce que je ne m’y attendais pas et surtout le désarroi, la peine et l’immense douleur que Matt ressent m’a complètement anéanti. Sur toute la ligne au point où j'ai été dans l'obligation d'arrêter ma lecture car je ne voyais plus les lignes tellement j'étais en larme.
Vous comprendrez donc que ce livre est pour moi un appel à la tolérance. Que notre cœur à ses propres raisons et que… l’amour ne se commande pas. Bien que se livre parle d'un inceste et je le répète, je ne le cautionne pas. Mais je ne peux pas jugé quelque chose que je ne connais pas. Même si je connais des personnes qui le sont.
Petite note pour l’auteur :
Monsieur Vos, je vous remercie du fond du cœur pour cette magnifique, que dis-je splendide histoire. J’aimais déjà votre plume vous me rendez encore plus amoureuse.
Petite note pour la traductrice et Men Over The Rainbow :
Merci du font du coeur pour avoir traduit cette histoire. J'espère que vous nous offrirez encore des perles comme se fut le cas pour celle-ci.
Note : 20